Rich Wilson boucle le Vendée Globe pour la deuxième fois !
Mardi 21 février 2017 13h50
Mardi 21 février 2017 13h50
Rich Wilson (Great American IV) a franchi la ligne d’arrivée du 8e Vendée Globe ce 21 février 2017 à 13 heures 50 minutes et 18 secondes (heure française). Il occupe ainsi la treizième place de ce Vendée Globe 2016-17, tour du monde en solitaire qu’il avait déjà terminé en 2008 (9ème). Son temps de course est de 107 jours 00 heure 48 minutes 18 secondes et le skipper américain a parcouru 27 480 milles sur l’eau, à la vitesse moyenne de 10,70 nœuds.
Olivier Blanchet / DPPI / Vendée Globe
Diplômé de mathématiques à Harvard et de sciences au MIT (Massachussetts Institute of Technology) à Boston sa ville d’origine, Rich Wilson est également un navigateur émérite qui s’est fait connaître en 1980 en remportant l’épreuve Newport-Les Bermudes. A partir des années 1990, il utilise la voile comme support éducatif et établit plusieurs records : San Francisco-Boston, New York-Melbourne et Hong Kong-New York en double à bord de Great American, un trimaran de 60 pieds, il est suivi par des milliers de scolaires et d’adultes aux Etats-Unis. A 58 ans, il était déjà le doyen du Vendée Globe 2008-2009 qu’il a bouclé en 121 jours. De retour dans la huitième édition avec un programme éducatif, Rich Wilson navigue à bord du plan Owen Clarke de 2006 avec lequel Dominique Wavre a participé aux deux derniers Vendée Globe (Mirabaud). Formidable ambassadeur du Vendée Globe aux USA, il est à 66 ans également le doyen de l’édition 2016-2017. Retour sur sa course…
Un petit groupe international dans les mers du sud
Dès le deuxième jour de course, Rich sort la caisse à outils afin de remplacer un chariot de latte sur le rail au mât, puis de colmater une grosse fuite d’huile au niveau de la pompe de l’hydrogénérateur. A l’équateur qu’il franchit le 19 novembre, pour la douzième fois de sa vie, il se trouve alors en 21e position. A l’occasion d’une longue pointe de vitesse à 25 nœuds, il envoie ce message « je ne comprends pas comment les leaders peuvent supporter le stress qu’engendre un tel rythme ! » Entrant dans l’océan Indien le 6 décembre, le skipper de Great American IV fait de nouveau face à des soucis d’ hydrogénérateur. Heureusement Rich Wilson profite d’un voisinage sympathique, en effet il navigue dans un petit groupe, aussi multigénérationnel qu’international, en compagnie du benjamin suisse Alan Roura (la Fabrique), des quadragénaires français Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) et Arnaud Boissières (La Mie Câline) ainsi que du marin-musicien irlandais Enda O’Coineen (Team Ireland). En cette période qui précède Noël, l’Américain prend beaucoup de plaisir à échanger par mails et VHF avec ces marins qu’il ne connaissait pratiquement pas avant le départ.
Deuxième partie de course éprouvante
Au large de la Nouvelle Zélande le 31 décembre, le skipper de Great American subit de nouveau une avarie, cette fois avec son pilote automatique. Lorsqu’il franchit le cap Horn derrière Alan Roura le 17 janvier, les conditions de mer sont extrêmement violentes. Le marin avoue qu’il se sent à la fois démoralisé et très épuisé « Je ne peux rien faire dans le bateau car je dois m’accrocher en permanence » lâche-t-il lors d’une vacation par téléphone. Puis c’est un scénario radicalement opposé qui se présente devant son étrave pour remonter l’Atlantique. Fin janvier à la latitude de Rio de Janeiro, le skipper américain reconnait sa frustration d’être pris dans une pétole insoutenable et se désole de tourner en rond sans avancer durant des heures. Il doit patienter jusqu’au 5 février pour retrouver l’hémisphère nord.
Dans une boutade avant le départ, Rich Wilson avait prévenu avec malice : « En cas d’élection de Donald Trump, je resterais plus longtemps en mer ». Pourtant, assurant une moyenne d’un peu plus de 10 nœuds, ces dernières 24 heures Great American IV est allé plus vite que prévu. Nul doute que Rich recevra lui aussi un accueil triomphal dans le chenal des Sables-d’Olonne, car boucler l’Everest des mers à 66 ans est un exploit inédit !
Top photo: Olivier Blanchet / DPPI / Vendee Globe
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